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Les «chibanis» du faubourg Saint-Antoine se rebiffent

Une dizaine de retraités algériens ou marocains, vivant depuis des années dans un hôtel meublé parisien, sont menacés d'expulsion.

La rédaction de Mediapart

Il fallait les voir entrer dans les locaux du Droit au logement (DAL), à Paris, le 11 août. Une petite dizaine de chibanis (« cheveux blancs » en arabe), algéro-marocains, décidés à donner de la voix. La mine renfrognée, pour quelques-uns coiffés d’un béret, ils sont venus en bande et repartiront en bande. Entre leurs mains ridées, leurs dossiers certifiant qu’ils habitent dans un hôtel meublé, 73, rue du Faubourg-Saint-Antoine, à Paris. C’est à cette adresse qu’une quarantaine de travailleurs migrants, en règle, vivent depuis dix, vingt ou quarante ans. Munis de leur titre de séjour, les membres de la délégation sont venus organiser la lutte, déterminés à ne pas se faire jeter à la rue.

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