Le Blanc (Indre), envoyé spécial.– Le déroulement de leur journée était déjà planifié, ce mardi 30 octobre. Comme tous les jours depuis le lancement de l’occupation, le 19 octobre, d’une partie de la maternité de l’hôpital du Blanc, une des sous-préfectures de l’Indre. Les membres du collectif « C pas demain la veille », qui militent contre la fermeture programmée de la seule salle d’accouchement à 60 kilomètres à la ronde, prévoyaient de tenir leur traditionnel point presse de 19 heures, d’accueillir les 200 à 300 personnes leur rendant visite chaque jour, d’organiser une dégustation de pouligny-saint-pierre, le fromage de chèvre local. D'organiser, aussi, des visites similaires à celles des politiques Philippe Poutou (NPA), passé dimanche 28, et Benoît Hamon (Génération.s), passé le lendemain, ou encore de maintenir la liaison avec les hôpitaux de Poitiers, Vierzon ou Toulouse, qui les soutiennent.
L’hôpital à bout de souffle Reportage
Evacués de la maternité du Blanc, ils dénoncent le «mépris des autorités»
Les opposants à la fermeture de la salle d'accouchement de cette sous-préfecture de l’Indre occupaient l'hôpital depuis onze jours. Ils ont été évacués le 30 octobre. Depuis juin, la mobilisation rassemble élus locaux, soignants et habitants, mais elle se heurte au ministère de la santé, à l’autorité régionale de santé et à la direction de l'hôpital.
31 octobre 2018 à 08h57