Le patron du FMI et candidat putatif à la primaire socialiste en France est sorti du commissariat à 5 heures du matin, menotté, sans précision sur sa destination. La police a procédé à des prélèvements d'ADN. Ses avocats ont annoncé qu'il plaiderait non coupable et qu'il nierait les faits.
Dans des déclarations à des radios argentines, l'économiste Mario Blejer a affirmé qu'il n'était pas à l'origine de l'enquête lancée par le FMI sur la relation intime entre sa propre épouse, Piroska Nagy, et le directeur général, Dominique Strauss-Kahn. Le Wall Street Journal, qui avait dévoilé l'affaire, met à nouveau en cause DSK pour un deuxième cas, cette fois-ci de favoritisme. Le FMI a aussitôt démenti avec fermeté.
Les résultats de l'enquête sur la relation intime entre le directeur général du FMI, Dominique Strauss-Kahn, et une ancienne employée mariée de l'institution, devraient être connus fin octobre. La France officielle jure déjà de l'innocence de DSK et certains de ses proches crient au complot. Questions et réponses.
Le jour où Nicolas Sarkozy arrivait à Camp David pour plaider la cause d'un nouvel ordre financier mondial confiant un rôle élargi au Fonds monétaire international (FMI), son directeur général français Dominique Strauss-Kahn est mis en cause par des révélations du Wall Street Journal. Samedi 18 octobre, le hasard a mal fait les choses. A moins que ce ne soit pas le hasard.