Maire FN du 7e secteur à Marseille, Stéphane Ravier recrute comme directrice générale des services Marie-Dominique Desportes, qui fut directrice des affaires culturelles à Marignane, lorsque la ville était aux mains du FN, à la fin des années 1990.
Plusieurs jeunes royalistes de l’Action française ont fait campagne pour le leader du Front national marseillais, Stéphane Ravier, qui a remporté le 30 mars 2014 la mairie de secteur des 13e et 14e arrondissements. L’un d’eux, candidat FN dans un autre secteur marseillais et condamné en 2004 à deux mois de prison ferme pour violences, affiche ses amitiés néofascistes sur les réseaux sociaux.
Élus il y a un mois, les douze maires frontistes (ou soutenus par le FN) veulent faire oublier les échecs de gestion des villes gagnées par le FN en 1995 et crédibiliser leur parti pour 2017.
Dans l'unique ville FN d’Île-de-France, la communauté musulmane a été ciblée à plusieurs reprises, d’après l’association des musulmans de Mantes sud (AMMS), qui s'apprête à déposer une troisième plainte contre X pour provocation non publique à la discrimination en raison de la religion. Pour son président, la victoire du FN a « libéré la parole raciste ».
« Fini l'hébergement et fini la subvention. » Steeve Briois, le nouveau maire FN d'Hénin-Beaumont, a décidé de fermer le local municipal mis à disposition de la Ligue des droits de l'homme depuis de nombreuses années.
À quoi ressemblerait une gouvernance Front national ? Se plonger dans les expériences municipales du FN en fournit un bon aperçu. À l'époque, le FN faisait mine de se féliciter de ses mairies. Mais la réalité est tout autre. En fait, ces quatre mairies montrent une réalité dérangeante pour le Front : sa gestion locale est marquée par des coups de boutoir sur la culture, un clientélisme et des affaires, et des finances calamiteuses.