Un journaliste de France Info s'est vu interdire par la mairie frontiste de Fréjus l'accès à une réunion de conseil de quartier, pourtant publique. La presse locale est acceptée aux conseils de quartier, pas la presse nationale, lui a-t-on expliqué.
Robert Ménard assure-t-il la promotion du dernier livre d'Éric Zemmour aux frais du contribuable ? Le polémiste, invité à Béziers le 16 octobre dans le cadre d'un cycle de conférences intitulé « Béziers libère la parole ! », bénéficie d'une campagne d'affichage de la ville.
À Cogolin (Var), le maire FN ne veut pas de spectacle de danse orientale, « parce qu'ici on est en Provence, pas en Orient et s'ils veulent vivre comme en Orient, les frontières sont ouvertes ». Une position similaire à celle du maire FN d'Hayange.
Au Pontet, un adjoint FN n'a visiblement pas apprécié qu'un élu centriste pointe du doigt certains choix de prestataires. Après un règlement de comptes au Mac Donald's, l'élu UDI a déposé mardi une plainte pour insultes et menaces.
La conquête par le FN de onze villes a donné lieu à la création de sociétés qui voient là l'opportunité de nombreux marchés. À Fréjus (Var), plus grande ville frontiste, plusieurs entrepreneurs liés au FN ou à la nébuleuse du GUD ont déjà remporté des contrats.
Le maire FN du Pontet (Vaucluse) a fait face mardi à une fronde de plusieurs dizaines d'employés municipaux, après leur avoir annoncé l'annulation de leur prime annuelle. Le maire renvoie la responsabilité au préfet et à la chambre régionale des comptes.
Joris Hébrard a fait savoir à l'association organisant chaque année une course à pieds pour collecter des dons qu'il ne « souhaitait pas s’engager pour la manifestation du Téléthon 2014 ».
À Mantes-la-Ville (Yvelines), les départs se multiplient parmi le personnel de la mairie FN. En six mois, une quinzaine de personnes (sur 20 environ) auraient quitté leurs fonctions, selon Le Point.
Lors du conseil municipal, le maire de Béziers a présenté un « arrêté anti-crachat dans l'espace public ». L’objectif officiel : « rendre la ville plus attrayante » et lutter « contre les maladies transmissibles par la salive ».
Patrice Hainy et Emmanuelle Springmann ont eu le tort de prendre ouvertement parti pour l'ancienne première adjointe, qui a révélé fin août les irrégularités du financement de la campagne du maire FN.
Le maire FN d'Hayange a organisé le 14 septembre une « fête du cochon ». Outre des familles, des militants issus de l'extrême droite la plus radicale étaient présents.
Après Fréjus (Var), c'est à Beaucaire (Gard) que le maire FN a octroyé un contrat à une société dont le dirigeant officie sous pseudonyme au Front national. Une pratique en contradiction avec le discours de dénonciation du « copinage » et du clientélisme de Marine Le Pen.
David Rachline a rompu la convention qui liait sa ville au centre social de Villeneuve. Dans une lettre que Mediapart publie, le maire cible «des positions à caractère politique contre l'actuelle équipe municipale» du centre. Il reproche à la directrice ses propos dans la presse.
Rien ne va plus au FN d'Hayange. Dans cette ville qu'il a conquise en mars, le parti se déchire. En cause, les révélations de l'ancienne première adjointe sur les irrégularités financières de la campagne électorale. Mediapart a découvert sur place d'autres bizarreries, comme des dons en liquide jamais déclarés. Fabien Engelmann, le maire, risque de un à trois ans d'inéligibilité. Sa gestion et ses premières décisions sont décriées. « C'est un gourou », se désole un adjoint.
Rattrapé par ses factures de campagne, réglées en partie par son adjointe, contrairement à ce que prévoit la loi, le maire FN d’Hayange voit sa défense s’effondrer. Dans un enregistrement daté du 21 août, dont Mediapart publie le verbatim, Fabien Engelmann explique que son mandataire financier n’avait « pas assez d'argent sur son compte » et que son adjointe a donc « payé une partie » des dépenses d'imprimerie. « C'était convenu comme ça », lui rappelle-t-il.
Directeur de la publication : Edwy Plenel
Direction éditoriale : Stéphane Alliès et Carine Fouteau
Le journal MEDIAPART est édité par la Société Editrice de Mediapart (SAS).
Durée de la société : quatre-vingt-dix-neuf ans à compter du 24 octobre 2007.
Actionnaires directs et indirects : Société pour l’Indépendance de Mediapart, Fonds pour une Presse Libre, Association pour le droit de savoir
Rédaction et administration : 127 avenue Ledru-Rollin, 75011 Paris
Courriel : contact@mediapart.fr
Téléphone : + 33 (0) 1 44 68 99 08
Propriétaire, éditeur, imprimeur : Société Editrice de Mediapart
Abonnement : pour toute information, question ou conseil, le service abonnés de Mediapart peut être contacté par courriel à l’adresse : serviceabonnement@mediapart.fr ou par courrier à l'adresse : Service abonnés Mediapart, 11 place Charles de Gaulle 86000 Poitiers. Vous pouvez également adresser vos courriers à Société Editrice de Mediapart, 127 avenue Ledru-Rollin, 75011 Paris.