Plusieurs salariés de Pôle emploi ont porté plainte contre des agissements de l’ancien président de la CFTC Emploi, qui a démissionné de ses mandats à la mi-juin. Les syndicats et la direction de Pôle emploi se déchirent sur le sort de ce responsable, accusé de harcèlement moral et sexuel, ainsi que d’agression sexuelle.
Près de 500 militants ont été privés de leurs droits syndicaux par la puissante fédération CGT des services publics, en pleine mobilisation contre la réforme des retraites. Ils dénoncent une « chasse aux sorcières ».
L’un des membres de la plus puissante fédération de la CGT, figure des éboueurs parisiens, est mis en cause dans des faits de violences et pour le climat sexiste qui perdure dans son syndicat. L’affaire aurait pu devenir un exemple pour le syndicat, de plus en plus revendicatif sur les questions d’égalité femmes-hommes et conscient des violences faites aux femmes. Pourtant, en 18 mois, l’organisation n’est pas parvenue à régler la situation, qui vire au bourbier.
Lieu de subordination par excellence, le monde du travail n’est pas préservé du phénomène de harcèlement sexuel. L’avocate Maude Beckers défend des femmes victimes, aux prud’hommes comme au pénal. Elle critique vertement le système judiciaire en la matière, le parquet et l'attitude des services de police.