Depuis Kharkiv, cible privilégiée de Poutine, au sixième jour de guerre
Dans la deuxième ville ukrainienne, au nord-est du pays, les habitants subissent les bombardements russes depuis près d’une semaine. Les tirs ont déjà fait des dizaines de victimes civiles. Au sein de la population, très souvent russophone, la colère contre le voisin est à son comble.
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VladimirVladimir Poutine pensait peut-être réitérer ici ce qu’il avait réussi en Crimée, en 2014 : prendre Kharkiv sans se battre. C’est raté. Depuis jeudi 24 février, la deuxième ville d’Ukraine subit les assauts réguliers de l’armée russe mais résiste. Les bombardements contre des quartiers résidentiels et plusieurs bâtiments administratifs du centre-ville ont achevé de convaincre la population, majoritairement russophone, qu’elle « ne voulait pas être libérée par les bombes de Poutine », narre Sergueï, un habitant joint par Mediapart.