Athlétisme: feu vert pour la «police de la testostérone»
Le Tribunal arbitral du sport (TAS) a rejeté ce mercredi le recours de la double championne olympique sud-africaine Caster Semenya. Les femmes qui, comme elle, produisent beaucoup de testostérone naturelle devront prendre des médicaments pour en faire baisser le taux, sous peine d’être exclues de certaines courses.
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L’IAAFL’IAAF, la fédération internationale d’athlétisme, a désormais le droit d'imposer aux femmes « hyperandrogènes » ou ayant des « différences de développement sexuel » (DSD) de faire baisser, avec des médicaments, leur taux de testostérone en dessous de 5 nmol/L si elles veulent participer aux épreuves internationales du 400 m au mile (1 609 m). Ainsi en a décidé le Tribunal arbitral du sport (TAS) dans une décision rendue ce mercredi. L'instance suprême émet aussi d'importantes réserves sur l'application pratique de ce règlement, qui entrera en vigueur dès le 8 mai. La fédération a immédiatement enjoint aux athlètes concernées de commencer leur traitement.