Les habitants des favelas de Rio en première ligne d’une guerre sanglante contre les pauvres
Agatha, huit ans, a été tuée par la police dans une favela de Rio de Janeiro fin septembre. Avant elle, quatre autres enfants ont été tués dans la ville en 2019. Les habitants des favelas dénoncent la politique du gouverneur de l’État de Rio de Janeiro où 1 249 personnes ont été tuées par la police entre janvier et août 2019. Mais le climat politique du Brésil ne leur est pas du tout favorable.
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Rio de Janeiro (Brésil), de notre correspondant.– Agatha avait huit ans. Fin septembre, dans une favela de la zone nord de Rio de Janeiro, elle été tuée par la police. Selon les habitants, un policier a cru voir un suspect passer à moto, a fait feu et a manqué son coup, touchant un van où se trouvait Agatha. Les résultats de l’enquête, publiés le 19 novembre, deux mois après sa mort, ont montré que la version des habitants était la bonne : un caporal a effectué un tir de sommation pour faire arrêter deux hommes sur une moto, dont l’un portait un cadre de fenêtre que le policier assure avoir pris pour une arme. Le tir a ricoché sur un poteau électrique avant de toucher l’enfant.
Plus de 30 000 personnes auraient trouvé refuge en France depuis le début de la guerre d’invasion russe en Ukraine, en février. Si le gouvernement a assuré que tous les moyens seraient mis en œuvre pour les accueillir, la désorganisation persiste, regrettent les acteurs de terrain.
La croissance a stagné au premier trimestre et ne devrait pas faire beaucoup mieux au deuxième. La compression des revenus réels et l’indifférence quasi complète du gouvernement conduisent à une situation des plus préoccupantes. Toute l’économie se recroqueville.
Emmanuel Macron a réuni mardi les candidats de son camp aux élections législatives. La future majorité qu’il espère obtenir s’annonce macroniste jusqu’au bout des ongles. Le chef de l’État a fait confiance aux députés, conseillers et ministres de son premier quinquennat, balayant les espoirs d’élargissement et de renouvellement dans ses rangs.
La députée de Seine-Maritime Sira Sylla a été une nouvelle fois jugée aux prud’hommes pour répondre de faits de harcèlement sur un collaborateur, qui devait notamment garder son chien et lui acheter cigarettes et champagne. L’élue n’était pas présente à l’audience, étant en campagne pour sa réélection, avec le soutien de la majorité.
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