Asie et Océanie

Face aux revendications chinoises, le dalaï-lama prépare sa sortie et sa réincarnation

À quelques jours de son 90e anniversaire, la figure majeure du bouddhisme tibétain, en exil en Inde depuis 1959, a affirmé mercredi vouloir garder la mainmise sur la désignation de son successeur. Et refuser de se soumettre à Pékin, qui souhaite contrôler ce choix.

François Bougon

Officiellement, en 2011, le dalaï-lama a renoncé à tout pouvoir temporel au sein du gouvernement tibétain en exil, pour se concentrer sur les affaires religieuses. Mais les cérémonies organisées dans le nord de l’Inde, où il a trouvé asile en 1959 après sa fuite du Tibet, à l’occasion de son 90e anniversaire, dimanche 6 juillet, montrent qu’il conserve de fait un poids politique. « Il a maintenu le Tibet vivant, même s’il a abandonné tout rôle politique », souligne Katia Buffetrille, anthropologue et tibétologue, autrice de L’Âge d’or du Tibet (Les Belles Lettres, 2019).

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