Accusation de corruption et instrumentalisation de la justice planent sur la présidentielle brésilienne
Après deux mandats triomphants, une interdiction de participer aux dernières élections et 580 jours de prison, Lula peut l’emporter cette année, peut-être dès le premier tour ce dimanche. Retour sur une longue bataille judiciaire et politique.
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RioRio de Janeiro (Brésil).– Ce dernier dimanche de campagne, Lula est au sommet de sa forme sur la scène d’une école de samba. Les couleurs bleu et blanc de l’école contrastent avec la marée rouge qui assiste à sa performance dans une ambiance festive. « Je suis coupable d’être innocent. Sérgio Moro dit que je n’ai pas été absous, Ciro Gomes dit que je n’ai pas été absous… Alors que j’ai été absous dans vingt-six procès ! », lance le tribun de 76 ans.Le tohu-bohu d’approbation dans la salle est alors presque équivalent à celui qui se déclenche sur les réseaux sociaux en opposition.
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