Éducation et enseignement supérieur Enquête

Au Burundi, un proviseur français accusé de harcèlement reste en poste

Accusé de harcèlement, de sexisme et de recours à la prostitution, le proviseur de l’école française de Bujumbura est toujours en poste, malgré de nombreuses alertes à l’ambassade de France et au ministère des affaires étrangères.

Justine Brabant

Sur le papier, l’école française de Bujumbura a de quoi faire rêver : un grand terrain arboré en plein centre de la capitale burundaise, plusieurs bibliothèques, une mini-ferme, un potager… Le règlement intérieur de l’école, qui compte un peu plus de 400 élèves de la maternelle au lycée, rassure sur l’ambiance qui y règne : à l’école française, on apprend et pratique « la tolérance, le respect d’autrui, l’égalité entre les sexes, le refus de toute discrimination », et « toute forme de violence psychologique, physique ou morale » est proscrite.

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