De notre envoyé spécial à Bruxelles. « S'il y a conflit d'intérêts, c'est au parlement européen d'en décider », avait lâché Jean-Luc Schaffhauser à Mediapart la semaine dernière, pour assurer sa défense. L'eurodéputé, artisan du prêt de neuf millions d'euros décroché par le Front national auprès d'une banque russe à l'automne, ne pensait peut-être pas si bien dire. Le président de l'hémicycle, l'Allemand Martin Schulz, va demander un examen de la déclaration d'intérêts financiers de Jean-Luc Schaffhauser. Il n'exclut pas de sanctionner, en bout de course, l'élu français.
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