Isolé dans sa tour d’ivoire : comment Poutine en est arrivé à lancer l’invasion de l’Ukraine
La décision du chef du Kremlin a surpris, en Russie même, les meilleurs spécialistes et jusque dans les rangs du pouvoir, où le ministre de la défense, Sergueï Choïgou, et l’ancien patron du FSB, Nikolaï Patrouchev, ont pris le pas sur le ministre des affaires étrangères, Sergueï Lavrov.
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Moscou (Russie).– Aux aurores du 24 février 2022, Vladimir Poutine annonçait l’invasion militaire de l’Ukraine, armé d’un nouveau discours maniaque et agité sur une Ukraine qu’il faudrait « dénazifier », censé justifier sa décision. L’attaque du pays voisin, ami, « frère » pour de nombreux Russes, la plus lourde offensive dans l’espace européen depuis 1945, peu pouvaient l’imaginer encore quelques heures plus tôt.
Mardi 2 août, une majorité d’électeurs de l’État américain du Midwest a rejeté un amendement à la Constitution locale qui aurait permis la restriction, voire l’interdiction, du droit à l’avortement. Il s’agissait du premier test électoral depuis la révocation de l’arrêt « Roe v. Wade » en juin.
À la suite d’une révolte des emprunteurs, le pouvoir a dû réagir pour stabiliser la situation, mais le vrai problème reste son incapacité à construire un nouveau modèle économique.
Le 20 juillet, des milliers de colons israéliens se sont donné rendez-vous aux quatre coins de la Cisjordanie pour y créer dix nouveaux avant-postes en une soirée, espérant influencer la politique du gouvernement. Au grand dam des Palestiniens, qui voient de plus en plus de terres confisquées, et la violence des colons s’intensifier.
Les vagues de chaleur océanique s’intensifient, comme l’alerte la climatologue du Giec Valérie Masson-Delmotte. Elles causent le blanchissement et la dégradation des récifs coralliens, la mortalité de masse d’oiseaux marins, mais aussi des risques pour la santé humaine à cause de la prolifération d’algues toxiques.
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