Extrêmes droites : le laboratoire italien

Une Italie coupée en deux ? La loi sur l’autonomie des régions secoue la rentrée de Meloni

La loi adoptée en juin prévoit la délégation, au choix des régions, de prérogatives dans des domaines comme l’éducation, le travail ou la santé. Ses opposants, de plus en plus nombreux, craignent le démantèlement du pays et demandent la tenue d’un référendum. 

Cécile Debarge

Ancône (Italie).– C’est un dossier que le gouvernement italien pensait probablement avoir bouclé, mais qui s’est invité avec force et fracas pour la rentrée politique. Le 26 juin, au terme d’un marathon législatif, le Parlement adopte la loi dite « Calderoli » sur l’autonomie différenciée. Elle permet aux quinze régions italiennes (sur vingt) qui ne bénéficient pas d’un statut spécial de demander le transfert de compétences de l’État vers les régions. C’est censé être le dernier chapitre d’un processus engagé il y a vingt-trois ans en Italie.

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