La réunion des dirigeants du G-20 à Cannes devait relancer la régulation financière, après la crise de 2008. Elle n'a été que le spectacle d'une zone euro débordée par la crise financière et politique. Seule décision prise dans l'urgence: la mise sous tutelle de l'Italie par le FMI. Pour le reste, rien n'a avancé.
La lecture des articles est réservée aux abonné·es.
Se connecter
LeLe G-20 est mort. Laurence Ferrari et David Pujadas sont vivants. C'est le seul constat qui peut être fait de ce sinistre vendredi 4 novembre qui aura vu une débauche de parlotes s'achever en un vide sidéral de décisions. Au moins Nicolas Sarkozy tient-il son lot de consolation : le 20h des télévisions, une fois de plus réquisitionnées pour mettre en scène la supposée amitié entre le chef de l'Etat français et le président américain, dont on sait de longue date qu'ils ne se supportent guère...