Amériques Entretien

« Facebook et WhatsApp favorisent la conversion à des théories conspirationnistes »

Les réseaux sociaux contribuent de façon décisive à la propagation de théories complotistes et au sentiment de défiance envers la démocratie, mais le font-ils tous de la même manière ? Éléments de réponse avec Julien Labarre, chercheur en science politique à l’université de Californie. 

Yunnes Abzouz

Dès 2016, Steve Bannon, éminence grise et stratège de la campagne victorieuse de Donald Trump, dénonce un ordre mondial contrôlé par les élites politico-financières et complotant en secret pour empêcher l’élection du milliardaire américain. Un prélude, avant l’apparition un an plus tard du mouvement QAnon, du nom de cette mouvance conspirationniste persuadée que Donald Trump est aux prises avec de puissantes forces malfaisantes, regroupées au sein de « l’État profond ». 

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