Afrique(s) Chronique

Boualem Sansal n’a pas été gracié, mais au Maghreb il n’est pas « Voltaire »

Le président algérien n’a pas accordé sa grâce à l’écrivain franco-algérien, contrairement à ce qu’espéraient ses soutiens. Si sa détention suscite une forte mobilisation en France, c’est la méfiance qui l’emporte au Maghreb. Y compris chez les militants et les intellectuels de la gauche laïque.

Omar Brouksy

Rarement, voire jamais, grâce présidentielle à l’occasion de la fête de l’Indépendance de l’Algérie, le 5 juillet, n’a été autant attendue par toute l’élite politico-médiatique… française. Et jamais peut-être un tel geste n’a eu autant d’enjeux diplomatiques que celui qui concerne Boualem Sansal, l’écrivain franco-algérien arrêté à Alger, à sa descente d’avion en provenance de Paris en novembre 2024.

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