Europe Reportage

En Hongrie, «nous ne serons pas des esclaves!»

Une loi d’inspiration néolibérale sur le temps de travail catalyse la colère accumulée contre le régime d'Orbán et pousse ses opposants à l’union. Les syndicats menacent de bloquer le pays.

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Budapest (Hongrie), de notre correspondant.– En faisant passer en force une mesure très impopulaire à la mi-décembre, le gouvernement hongrois espérait sans doute que les fêtes de fin d’année auraient raison de la motivation de ses opposants. C’est raté. Samedi après-midi, une dizaine de milliers de personnes ont une nouvelle fois défilé dans la capitale hongroise, à l’appel de nombreux syndicats, soutenus par tous les partis de l’opposition, des étudiants et des organisations civiles. « Nous allons bloquer les lieux de travail, les routes et les ponts. Le pays sera paralysé, et Viktor Orbán en sera le seul responsable », a averti László Kordás, le président de la plus importante centrale syndicale du pays (MASZSZ).

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