Défense et diplomatie Analyse

3,5 % du PIB pour la défense : sens et non-sens d’un chiffre choc

Dans le cadre de l’Otan, les alliés européens des États-Unis se sont engagés à des hausses massives de leurs dépenses militaires. Si les niveaux promis ont déjà été atteints par le passé, leur rationalité politique et industrielle laisse encore à désirer.

Fabien Escalona

Cela faisait partie des conditions pour que le 32e sommet de l’Otan, qui s’est tenu le 25 juin à La Haye (Pays-Bas), se déroule sans accroc. En s’engageant à consacrer 5 % de leur PIB à leur défense et à leur sécurité, et plus précisément 3,5 % à de pures dépenses militaires d’ici à 2035, les membres européens de l’Alliance atlantique sont parvenus à éviter tout esclandre de Donald Trump.

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