Un milliardaire, intime de Poutine, raconte sa vie sous sanctions américaines
Fondateur du géant Gunvor, Guennadi Timtchenko a fait fortune dans le négoce de pétrole. Les sanctions américaines à la suite du crash du vol MH17 en Ukraine touchent de plein fouet ce proche du président russe aujourd’hui contraint de vivre en Russie. Il se confesse dans une longue interview accordée à l’agence russe Itar-Tass.
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Il y a encore quelques mois, Guennadi Nikolaevitch Timtchenko, qui pèse entre 12 et 16 milliards de dollars, était un homme d’affaires surbooké et foisonnant de projets, sillonnant la planète et fuyant comme la peste les médias. Ses communicants se chargeant d’apporter un rectificatif à tout article évoquant ses liens d’amitié avec Vladimir Poutine. Un fait qu’il tenait tout particulièrement à minimiser. Mais depuis le 20 mars dernier, tout a changé. Son nom est apparu sur la liste des sanctions américaines qui ciblaient le cercle des intimes du président russe, et toutes ses sociétés sont désormais dans le viseur de Washington en raison de l'implication de la Russie dans la guerre en Ukraine (voir ici et là).
Depuis quatre mois, les fragiles équilibres d’un marché déjà tendu sont rompus. L’énergie est devenue un terrain d’affrontement entre les États-Unis et la Russie. En juin, pour la première fois de son histoire, l’Europe a plus importé de gaz américain que russe.
Avec l’irruption de l’inflation s’engage une nouvelle phase de la crise du capitalisme. Désormais, celle-ci semble totale et multidimensionnelle. En trouver l’issue sera de plus en plus complexe.
La secrétaire d’État et gynécologue Chrysoula Zacharopoulou est accusée de « viol » et de « violences » par des patientes, à la suite du professeur Daraï, qui fut son chef de service. Les gynécologues rejettent le terme de viol en cas d’examen gynécologique. Les militantes fustigent un déni des violences.
Dans son verdict condamnant le dixième homme des commandos de Paris à une peine de perpétuité incompressible, la cour d’assises spéciale souligne « son absence de réflexion réelle » et « sa volonté de ne pas trahir l’État islamique ».
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