Au fil des enquêtes judiciaires française et britannique, tout un passé ressurgit que le groupe aéronautique aurait voulu oublier. Il fait émerger un système de corruption parfaitement toléré par les plus hauts dirigeants d’Airbus. La partie obscure de ses succès commerciaux.
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Rien ne se passe comme prévu. Depuis des mois, les responsables d’Airbus pensent qu’ils vont pouvoir reprendre la main sur le gigantesque scandale de corruption qui menace le groupe aéronautique. À chaque étape, ils assurent, ils se rassurent, affirmant que tout est sous contrôle, que tout va rentrer dans l’ordre. Pourtant, de nouvelles affaires ne cessent d’émerger. La situation judiciaire est devenue de plus en plus incontrôlable et risque de s’embraser. Les premiers signalements d’irrégularités à l’Ukef (UK Export Finance), l’agence britannique accordant des « crédits-export » fin 2015, ont débouché sur des enquêtes du Parquet national financier (PNF) et de son homologue britannique, le Serious Fraud Office (SFO) (voir notre enquête).
L’arrivée au pouvoir de Xi Jinping il y a près de dix ans a été marquée par un durcissement du contrôle du débat public en Chine, en particulier sur les réseaux sociaux. Les critiques de la politique « zéro Covid » ou de la guerre déclenchée en Ukraine par l’allié russe viennent d’en faire les frais.
Après quelque 150 projections-débats dans des cinémas partout en France, « Media Crash » est désormais disponible sur Mediapart, avec des bonus. Le film a suscité l’inquiétude des dizaines de milliers de spectateurs qui l’ont déjà vu, face à la mainmise sur l’information de quelques propriétaires milliardaires, aux censures qu’il révèle et à la fin annoncée de la redevance.
par
Valentine Oberti
et Luc Hermann (Premières lignes)
Attentats du 13-Novembre : les grands entretiens
— Entretien
Le commissaire divisionnaire SI 562 – le nom de code le désignant – a dirigé la section chargée des enquêtes judiciaires liées au terrorisme islamique à la DGSI, entre 2013 et 2020. Il offre à Mediapart une plongée inédite dans les arcanes du service de renseignement.
L’affaire Patrick Poivre d’Arvor est symptomatique de la culture de l’impunité et de la tolérance sociale qui a longtemps prévalu, notamment dans les entreprises, concernant les comportements sexuels problématiques. Elle est aussi le reflet du chemin qu’il nous reste à parcourir.
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