Le gigantesque scandale de corruption qui menace Airbus
L'enquête judiciaire franco-britannique pour corruption visant Airbus porte sur des centaines de millions d'euros de commissions occultes présumées. Révélations sur un système qui a prospéré pendant quinze ans, et qui menace aujourd'hui les plus hauts dirigeants du groupe aéronautique européen.
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C’est le plus gros scandale financier depuis l’affaire Elf, il y a vingt ans. Selon nos informations, l’enquête judiciaire franco-britannique pour corruption, qui vise depuis l’an dernier Airbus (l’ex-EADS), porte sur des centaines de millions d’euros de commissions occultes présumées versées lors de ventes d'avions civils, mises au jour par des enquêtes internes du groupe. Pour mémoire, l’affaire de la compagnie pétrolière Elf, qui est pour l’instant la plus importante affaire de corruption conduite en France, portait « seulement » sur 300 millions de fonds détournés.
Fin avril, un policier a tiré à dix reprises au fusil d’assaut sur une voiture, faisant deux morts et un blessé grave sur le Pont-Neuf, à Paris. Les premiers éléments de l’enquête, auxquels Mediapart et Libération ont eu accès, mettent à mal la thèse de la légitime défense : les balles mortelles ont atteint les victimes par le côté et l’arrière.
La précocité et l’intensité de la canicule actuelle démontrent à quel point l’heure n’est plus à la transition écologique mais à une écologie de rupture, sans transition. Alors qu’à l’ombre de cet événement sont tapies nombre d’injustices, il est temps de cibler les véritables fossoyeurs du climat.
Dans le cadre d’une nouvelle enquête pour « trafic d’influence » et « prise illégale d’intérêts », la justice a découvert des documents dérangeants pour le secrétaire général de l’Élysée. Non seulement il a été beaucoup plus impliqué qu’on ne l’imaginait dans tous les dossiers concernant de près ou de loin l’armateur MSC, mais des documents ont disparu à certains endroits – mais été retrouvés dans d’autres – afin d’effacer les traces de ses interventions.
En renvoyant uniquement vers une réponse judiciaire, l’exécutif commet une triple erreur après les révélations visant le ministre des solidarités. Il confond justice et éthique, se trompe sur le rôle de la presse et contredit l’esprit des lois qu’il fait voter.
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