Proche et Moyen-Orient Analyse

Iran : les radicaux à la manœuvre

La crise ouverte par Donald Trump a permis aux ultras de revenir en force. Les « pragmatiques » sont devenus invisibles. Les conservateurs voudraient négocier mais en secret. L’arraisonnement d’un tanker iranien par la marine britannique risque d’aggraver le conflit, comme la décision de Téhéran de passer à la deuxième phase de réduction de ses engagements nucléaires.

Jean-Pierre Perrin

Difficile de ne pas voir la main de Washington dans l’arraisonnement, jeudi 4 juillet, au large de Gibraltar, d’un tanker iranien à destination du port syrien de Banias, par la douane de l’enclave et les Royal Marines britanniques. Il y a certes des sanctions européennes en vigueur depuis 2011 contre le régime de Bachar al-Assad interdisant toute livraison de brut. Mais, jusqu’à ce jour, jamais un pétrolier n’avait été saisi par la marine d’un pays européen alors que la Syrie a toujours reçu l’essentiel de son pétrole par voie maritime et que l’Iran s’y emploie depuis des années.

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