Europe Note de veille

Berlusconi s'accroche, jeté par les marchés et ses anciens alliés

Berlusconi a démenti lundi toutes les rumeurs de démission qui ont pourtant fait le bonheur de la bourse de Milan... Mais l'insubmersible président du conseil, passé au travers de tous les scandales, pourrait cette fois être congédié par les marchés et ses partenaires européens.

François Bonnet

Incroyable paradoxe. Ce ne sont pas les affaires de corruption à répétition ni les innombrables procédures judiciaires, et pas plus les scandales sexuels qui sont en train de faire tomber Silvio Berlusconi. Mais l'inquiétude des marchés et le lâchage de ses alliés européens, Nicolas Sarkozy en tête. Le président du conseil italien a failli ne pas «passer la journée» de lundi, politiquement s'entend. L'un de ses anciens et plus bruyants soutiens, le journaliste Giuliano Ferrara, annonçait dès le matin, dans le quotidien Il Foglio, que la démission de Berlusconi était une question d'«heures», voire de «minutes».

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