Le «carnet de la patrie» renforce la surveillance de la société vénézuélienne
Alors que Nicolás Maduro entame un nouveau mandat présidentiel, non reconnu par l’opposition, les États-Unis, l’Union européenne et la plupart des pays latinos, la société vénézuélienne se scinde désormais en deux : ceux qui ont accepté le « carnet de la patrie » et les autres.
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Plus personne au Venezuela ne s’en étonne. Dimanche 9 décembre 2018, jour de l’élection des conseillers municipaux, des tentes rouges jouxtaient, à quelques centaines de mètres, les bureaux de vote. Ce sont les puntos rojos, les points rouges. Les Vénézuéliens sont invités à y enregistrer leur « carnet de la patrie », ce document d’identité lancé en janvier 2017 pour faciliter la vente à prix subventionné d’aliments distribués par les comités locaux d’approvisionnement et de production (CLAP).
Depuis quatre mois, les fragiles équilibres d’un marché déjà tendu sont rompus. L’énergie est devenue un terrain d’affrontement entre les États-Unis et la Russie. En juin, pour la première fois de son histoire, l’Europe a plus importé de gaz américain que russe.
Avec l’irruption de l’inflation s’engage une nouvelle phase de la crise du capitalisme. Désormais, celle-ci semble totale et multidimensionnelle. En trouver l’issue sera de plus en plus complexe.
La secrétaire d’État et gynécologue Chrysoula Zacharopoulou est accusée de « viol » et de « violences » par des patientes, à la suite du professeur Daraï, qui fut son chef de service. Les gynécologues rejettent le terme de viol en cas d’examen gynécologique. Les militantes fustigent un déni des violences.
Dans son verdict condamnant le dixième homme des commandos de Paris à une peine de perpétuité incompressible, la cour d’assises spéciale souligne « son absence de réflexion réelle » et « sa volonté de ne pas trahir l’État islamique ».
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