La révolte algérienne Reportage

Algérie : la presse indépendante veut croire que la démocratie est à portée de main

Créés au tout début des années 1990, cibles durant la décennie noire, les médias indépendants ont subi les foudres du « système » Bouteflika. Affaiblis économiquement mais toujours influents, ils sont en première ligne de la révolution algérienne. Beaucoup de leurs directeurs ou rédacteurs en chef se disent optimistes quant à l’avènement d’un régime politique enfin libre, pluraliste et démocratique.

Lofti Barkati

Alger, correspondance.-  Optimistes ? Ils disent tous l’être. Après de longues années passées à encaisser les coups du régime Bouteflika, les journalistes de médias indépendants algériens veulent croire au succès de la révolution citoyenne et démocratique engagée depuis le 22 février. « C’est énorme, ça ne s’arrêtera pas, nous sommes bien à l’aube d’une nouvelle Algérie », s’enthousiasme Omar Belhouchet directeur du quotidien francophone El Watan. « L’armée a changé et si l’institution militaire veut faire les choses bien, alors tout est possible », assure Mohamed Baghali, rédacteur du grand quotidien arabophone El Khabar.

Réservé aux abonné·es

Se connecter

La lecture des articles est réservée aux abonné·es

Se connecter