Notre dossier: la révolte algérienne Reportage

Algérie : la presse indépendante veut croire que la démocratie est à portée de main

Créés au tout début des années 1990, cibles durant la décennie noire, les médias indépendants ont subi les foudres du « système » Bouteflika. Affaiblis économiquement mais toujours influents, ils sont en première ligne de la révolution algérienne. Beaucoup de leurs directeurs ou rédacteurs en chef se disent optimistes quant à l’avènement d’un régime politique enfin libre, pluraliste et démocratique.

Lofti Barkati

8 avril 2019 à 07h15

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Alger, correspondance.-  Optimistes ? Ils disent tous l’être. Après de longues années passées à encaisser les coups du régime Bouteflika, les journalistes de médias indépendants algériens veulent croire au succès de la révolution citoyenne et démocratique engagée depuis le 22 février. « C’est énorme, ça ne s’arrêtera pas, nous sommes bien à l’aube d’une nouvelle Algérie », s’enthousiasme Omar Belhouchet directeur du quotidien francophone El Watan. « L’armée a changé et si l’institution militaire veut faire les choses bien, alors tout est possible », assure Mohamed Baghali, rédacteur du grand quotidien arabophone El Khabar.

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