En Algérie, «la répression est de plus en plus massive et violente»
Depuis deux mois, le journal algérien TSA, indépendant et en ligne, est inaccessible sur tout le territoire, bloqué et censuré par les autorités. Dans un entretien à Mediapart, Lounès Guémache, son cofondateur, dénonce une répression qui n’épargne personne, ni la presse ni les citoyens, à l’instar de ce manifestant qui risque dix ans de prison ferme pour avoir défilé avec le drapeau amazigh.
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Au départ, il y a une frustration. Celle de ne pas savoir ce qui se passe en temps réel dans son pays, à des milliers de kilomètres, de devoir se contenter du PDF des journaux papier qu’on lit avec retard car ils sont mis en ligne de manière décalée et de n’avoir rien, aucune information, le week-end. À l’arrivée, il y a un joli succès économique. En mai 2007, Lounès et Hamid Guémache créaient TSA, Tout sur l’Algérie, le premier journal francophone en ligne algérien, d’information généraliste en temps réel et totalement indépendant (financé par la publicité privée, aucune d’origine étatique).
L’arrivée au pouvoir de Xi Jinping il y a près de dix ans a été marquée par un durcissement du contrôle du débat public en Chine, en particulier sur les réseaux sociaux. Les critiques de la politique « zéro Covid » ou de la guerre déclenchée en Ukraine par l’allié russe viennent d’en faire les frais.
Après quelque 150 projections-débats dans des cinémas partout en France, « Media Crash » est désormais disponible sur Mediapart, avec des bonus. Le film a suscité l’inquiétude des dizaines de milliers de spectateurs qui l’ont déjà vu, face à la mainmise sur l’information de quelques propriétaires milliardaires, aux censures qu’il révèle et à la fin annoncée de la redevance.
par
Valentine Oberti
et Luc Hermann (Premières lignes)
Attentats du 13-Novembre : les grands entretiens
— Entretien
Le commissaire divisionnaire SI 562 – le nom de code le désignant – a dirigé la section chargée des enquêtes judiciaires liées au terrorisme islamique à la DGSI, entre 2013 et 2020. Il offre à Mediapart une plongée inédite dans les arcanes du service de renseignement.
L’affaire Patrick Poivre d’Arvor est symptomatique de la culture de l’impunité et de la tolérance sociale qui a longtemps prévalu, notamment dans les entreprises, concernant les comportements sexuels problématiques. Elle est aussi le reflet du chemin qu’il nous reste à parcourir.
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