Coloniser la Cisjordanie, le projet politique sans fin de la droite israélienne
En dépit despromesses de «gel» des colonies faites à Washington, le premierministre israélien a annoncé, lundi, avoir autorisé la constructionde 455 nouveaux logements en Cisjordanie. Washington condamne, mais considère que le dialogue avec Israël demeure«intense» et «très ouvert». En ce mois de septembre 2009, présentépar tous les acteurs comme une période clé, Israël ne se sent pourtant plus delimites. Et ne cessera pas de coloniser guidé par une droite dontle projet politique est validé, de facto, par Washington depuis l'échec de CampDavid en 2000. Une droite qui ne veut pasd'Etat palestinien en Cisjordanie, et qu'Obama doit maintenant bousculer.
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UnUn jour peut-être, dans 20 ans, 30 ans, 40 ans, les livres d'histoire raconteront aux jeunes ressortissants palestiniens de Cisjordanie le quotidien de leurs pères, en ces temps reculés où leur terre n'était qu'une série de bantoustans, de petites taches sur une carte morcelée, ridée par tant de routes, de villages en béton et de villes israéliennes que les Palestiniens avaient construits de leurs mains, mais dont l'accès leur était interdit.