Proche et Moyen-Orient Analyse

Malgré le tonnerre, des lendemains calmes au Kurdistan

Bagdad ainsi que les voisins turcs et iraniens tempêtent contre le référendum d'indépendance des Kurdes irakiens, mais sans mettre leurs menaces à exécution, laissant penser que les enjeux du pétrole et de la stabilité politique restent primordiaux.

Thomas Cantaloube

Un vieil adage diplomatique attribué à Theodore Roosevelt conseille de « parler doucement et de se munir d’un gros bâton » (« Speak soflty and carry a big stick »). Dans les soubresauts régionaux liés aux conséquences du référendum sur l’indépendance du Kurdistan irakien, qui s’est tenu le 25 septembre 2017, on a plutôt l’impression d’assister à la proposition inverse : les dirigeants des trois pays les plus inquiets du séparatisme kurde font assaut de déclarations fracassantes, mais hésitent à mettre leurs menaces à exécution.

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