La Syrie après Assad Analyse

Avec la chute de Bachar al-Assad, celle d’un régime de répression et de prédation

Le 8 décembre 2024 restera dans l’histoire de la Syrie : le despote Bachar al-Assad, fils du tyran Hafez al-Assad, a dû quitter précipitamment le pays que le régime des deux hommes a dépecé et martyrisé pendant 54 ans.

Gwenaelle Lenoir

Les images ont un air de déjà-vu : ce matin du 8 décembre, à Sahnaya, ville de la Ghouta occidentale au sud-ouest de Damas, une foule chante devant une église « La Syrie est une, la Syrie est une ! ». À Homs, troisième ville du pays et « verrou » de Damas, des klaxons joyeux retentissent place de l’Horloge au soir du 7 décembre. À Hama, la tête d’une statue de Hafez al-Assad cahote sur l’asphalte. À Deraa, mêmes célébrations assourdissantes quand le feu est mis à un portrait de Bachar al-Assad.

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