Livres Chronique

Au Salvador, un précis de journalisme brûlant pour temps de guerre

Après treize années de travail sur les « pandillas », les gangs du Salvador, Óscar Martínez livre un traité de journalisme en forme de grand déversoir, frontal, violent, stimulant.

Ludovic Lamant

Dans l’amoncellement de livres parfois dispensables publiés chaque année par des journalistes, le texte d’Óscar Martínez fait bande à part. Des sentiments mêlés d’urgence et de nécessité traversent chacune des pages de cet essai brûlant, Les Morts et le Journaliste (Métailié), comme si Martínez n’avait eu d’autre choix, durant la pandémie du Covid, que de se résoudre à l’écrire. « Cela a été un processus organique, comme vomir », prévient-il d’entrée de jeu.

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