Parlement européen: des élus macronistes pour une autorité d’éthique au rabais
Les règles en matière d’éthique sont souvent mal contrôlées au sein de l’Union européenne. Des eurodéputés planchent sur l’élaboration d’un organisme chargé des questions d’éthique. Des élus français du groupe centriste Renew œuvrent à en diminuer la portée. Les partisans d’une autorité forte, capable d’enquêter et de sanctionner en cas d’infraction, s’en inquiètent.
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Bruxelles (Belgique).– C’était en octobre 2019. Sylvie Goulard, candidate choisie par Emmanuel Macron au poste de commissaire européenne, vient d’être recalée par le Parlement européen. Les eurodéputés pointaient à la fois un potentiel conflit d’intérêts de la française et l’embauche supposée d’attachés parlementaires européens fictifs pour le compte du MoDem. Le président de la République, se plaignant de la supposée « politisation » de ces auditions, avait apporté son soutien à la création d’une « haute autorité de la vie publique » au niveau européen. Une vieille demande d’ONG qu’avaient appuyée les candidats à la présidence de la Commission européenne en 2019.
Plus de 30 000 personnes auraient trouvé refuge en France depuis le début de la guerre d’invasion russe en Ukraine, en février. Si le gouvernement a assuré que tous les moyens seraient mis en œuvre pour les accueillir, la désorganisation persiste, regrettent les acteurs de terrain.
La croissance a stagné au premier trimestre et ne devrait pas faire beaucoup mieux au deuxième. La compression des revenus réels et l’indifférence quasi complète du gouvernement conduisent à une situation des plus préoccupantes. Toute l’économie se recroqueville.
Emmanuel Macron a réuni mardi les candidats de son camp aux élections législatives. La future majorité qu’il espère obtenir s’annonce macroniste jusqu’au bout des ongles. Le chef de l’État a fait confiance aux députés, conseillers et ministres de son premier quinquennat, balayant les espoirs d’élargissement et de renouvellement dans ses rangs.
La députée de Seine-Maritime Sira Sylla a été une nouvelle fois jugée aux prud’hommes pour répondre de faits de harcèlement sur un collaborateur, qui devait notamment garder son chien et lui acheter cigarettes et champagne. L’élue n’était pas présente à l’audience, étant en campagne pour sa réélection, avec le soutien de la majorité.
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