Le prêt russe du FN récupéré par une société aéronautique active en Syrie
La cour d’arbitrage de Moscou a tenu une audience, le 1er août, sur le sort du prêt de 9,4 millions d'euros accordé par la First Czech-Russian Bank (FCRB) au Front national en 2014. En mars 2016, juste avant la faillite de la FCRB, cette créance avait été frauduleusement récupérée par une société de location de voitures. On apprend qu'elle se trouve désormais entre les mains d'une société aéronautique dirigée par d'anciens militaires proches des services secrets de l'armée.
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Mais où est donc passé le prêt russe de Marine Le Pen, qui le détient exactement et sera-t-il un jour remboursé ? Mediapart a déjà en partie raconté les rocambolesques aventures du crédit de 9,4 millions d’euros obtenu en septembre 2014 par le Front national auprès de la First Czech-Russian Bank (FCRB), un établissement qui a fait faillite en juillet 2016. Trois mois et demi avant la chute de la banque, la créance du Front national avait été frauduleusement « rachetée » par une petite société moscovite de location de voitures nommée Conti. Et l'on vient d'apprendre qu’un nouveau tour de passe-passe s’est produit : en novembre 2016, Conti a « revendu » cette dette à Aviazapchast, une société aéronautique qui, elle, a pignon sur rue.
L’arrivée au pouvoir de Xi Jinping il y a près de dix ans a été marquée par un durcissement du contrôle du débat public en Chine, en particulier sur les réseaux sociaux. Les critiques de la politique « zéro Covid » ou de la guerre déclenchée en Ukraine par l’allié russe viennent d’en faire les frais.
Après quelque 150 projections-débats dans des cinémas partout en France, « Media Crash » est désormais disponible sur Mediapart, avec des bonus. Le film a suscité l’inquiétude des dizaines de milliers de spectateurs qui l’ont déjà vu, face à la mainmise sur l’information de quelques propriétaires milliardaires, aux censures qu’il révèle et à la fin annoncée de la redevance.
par
Valentine Oberti
et Luc Hermann (Premières lignes)
Attentats du 13-Novembre : les grands entretiens
— Entretien
Le commissaire divisionnaire SI 562 – le nom de code le désignant – a dirigé la section chargée des enquêtes judiciaires liées au terrorisme islamique à la DGSI, entre 2013 et 2020. Il offre à Mediapart une plongée inédite dans les arcanes du service de renseignement.
L’affaire Patrick Poivre d’Arvor est symptomatique de la culture de l’impunité et de la tolérance sociale qui a longtemps prévalu, notamment dans les entreprises, concernant les comportements sexuels problématiques. Elle est aussi le reflet du chemin qu’il nous reste à parcourir.
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