Fukushima: un projet de rejet des eaux inquiète la Corée du Sud
Huit ans après la catastrophe nucléaire, le Japon fait face à un problème insoluble : l’eau radioactive continue de s’accumuler, jour après jour, au rythme de 150 tonnes quotidiennes, autour de sa centrale dévastée. Un projet de rejet « contrôlé » dans l’océan Pacifique, au nom d'une normalisation de la situation, horrifie la Corée voisine.
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Séoul (Corée du Sud), de notre correspondant.– « Nous pourrions bientôt retrouver sur nos tables des poissons qui contiennent du césium, du strontium, du tritium et du plutonium radioactifs », s’alarme Suh Kune Yull. Ce professeur d’ingénierie nucléaire à l’Université nationale de Séoul estime qu’il est probable que le Japon voisin finisse par rejeter dans le Pacifique 1,15 milliard de litres d’eau contaminée récupérée dans la centrale dévastée de Fukushima. « Cela nous inquiète beaucoup. »
Mardi 2 août, une majorité d’électeurs de l’État américain du Midwest a rejeté un amendement à la Constitution locale qui aurait permis la restriction, voire l’interdiction, du droit à l’avortement. Il s’agissait du premier test électoral depuis la révocation de l’arrêt « Roe v. Wade » en juin.
À la suite d’une révolte des emprunteurs, le pouvoir a dû réagir pour stabiliser la situation, mais le vrai problème reste son incapacité à construire un nouveau modèle économique.
Le 20 juillet, des milliers de colons israéliens se sont donné rendez-vous aux quatre coins de la Cisjordanie pour y créer dix nouveaux avant-postes en une soirée, espérant influencer la politique du gouvernement. Au grand dam des Palestiniens, qui voient de plus en plus de terres confisquées, et la violence des colons s’intensifier.
Les vagues de chaleur océanique s’intensifient, comme l’alerte la climatologue du Giec Valérie Masson-Delmotte. Elles causent le blanchissement et la dégradation des récifs coralliens, la mortalité de masse d’oiseaux marins, mais aussi des risques pour la santé humaine à cause de la prolifération d’algues toxiques.
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