Le système de santé britannique au stade de l’embolie
Pour les malades, des heures d’attente aux urgences, des mois pour obtenir un rendez-vous. Pour les personnels soignants, des salaires insuffisants et des burn-out... Le National Health Service connaît une crise inédite désormais rythmée par les grèves.
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LondresLondres (Royaume-Uni).– À bout. Après deux ans de Covid, « sur la ligne de front » comme on dit ici, les personnels soignants britanniques expriment leur ras-le-bol. Depuis l’automne 2022, de nombreuses grèves ont lieu au sein du National Health Service, le NHS. Certain·es professionnel·les, comme les infirmières, ont même fait grève pour la première fois, signe que la crise est profonde. Comme pour les chauffeurs de train, fonctionnaires, professeur·es qui ont pris la rue depuis des mois, la revendication porte sur une augmentation des salaires alignée sur l’inflation, à plus de 10 % au Royaume-Uni. Au NHS, on demande aussi plus de moyens.