Après le 11-Septembre, des guerres sans fin et des puits sans fond
Depuis 2011, le projet « Coûts de la guerre » mené par un groupe d’universitaires américains tente d’établir le vrai bilan de « la guerre contre le terrorisme », de l’Afghanistan à la Libye, en passant par l’Irak. Entretien avec sa cofondatrice, Catherine Lutz.
La lecture des articles est réservée aux abonné·es.
Se connecter
À la suite des attaques du 11 septembre 2001, symbolisées par la chute des tours jumelles de New York, « les Américains voulaient du sang, et ils en ont eu ». Comme le soulignait le journaliste Nick Turse deux jours après la chute de Kaboul, le choc suscité par le premier coup porté contre l’empire états-unien sur son sol, avec près de 3 000 morts provoqués par les attentats suicides des terroristes d’Al-Qaïda embarqués sur des avions de ligne, a conduit Washington à mener pendant vingt ans des guerres à l’étranger. De l’Afghanistan à la Libye, en passant par l’Irak.
Fin avril, un policier a tiré à dix reprises au fusil d’assaut sur une voiture, faisant deux morts et un blessé grave sur le Pont-Neuf, à Paris. Les premiers éléments de l’enquête, auxquels Mediapart et Libération ont eu accès, mettent à mal la thèse de la légitime défense : les balles mortelles ont atteint les victimes par le côté et l’arrière.
La précocité et l’intensité de la canicule actuelle démontrent à quel point l’heure n’est plus à la transition écologique mais à une écologie de rupture, sans transition. Alors qu’à l’ombre de cet événement sont tapies nombre d’injustices, il est temps de cibler les véritables fossoyeurs du climat.
Dans le cadre d’une nouvelle enquête pour « trafic d’influence » et « prise illégale d’intérêts », la justice a découvert des documents dérangeants pour le secrétaire général de l’Élysée. Non seulement il a été beaucoup plus impliqué qu’on ne l’imaginait dans tous les dossiers concernant de près ou de loin l’armateur MSC, mais des documents ont disparu à certains endroits – mais été retrouvés dans d’autres – afin d’effacer les traces de ses interventions.
En renvoyant uniquement vers une réponse judiciaire, l’exécutif commet une triple erreur après les révélations visant le ministre des solidarités. Il confond justice et éthique, se trompe sur le rôle de la presse et contredit l’esprit des lois qu’il fait voter.
Actionnaires directs et indirects : Société pour l’Indépendance de Mediapart, Fonds pour une Presse Libre, Association pour le droit de savoir
Rédaction et administration : 127 avenue Ledru-Rollin, 75011 Paris
Courriel : contact@mediapart.fr
Téléphone : + 33 (0) 1 44 68 99 08
Propriétaire, éditeur, imprimeur : Société Editrice de Mediapart
Abonnement : pour toute information, question ou conseil, le service abonnés de Mediapart peut être contacté par courriel à l’adresse : serviceabonnement@mediapart.fr ou par courrier à l'adresse : Service abonnés Mediapart, 11 place Charles de Gaulle 86000 Poitiers. Vous pouvez également adresser vos courriers à Société Editrice de Mediapart, 127 avenue Ledru-Rollin, 75011 Paris.