Les personnes exilées, victimes collatérales du coup d’État au Niger
Depuis que l’armée a pris le pouvoir à Niamey le 26 juillet, les frontières du pays sont fermées. Des milliers de migrants y sont bloqués, parfois dans des conditions inhumaines. Et ils sont de plus en plus nombreux, l’Algérie voisine ayant multiplié les expulsions ces derniers mois.
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L’incertitudeL’incertitude et l’attente. La crainte aussi. Comme nombre de ses camarades de mésaventure qui se trouvent au Niger, Aliou (prénom d’emprunt), qui a requis l’anonymat pour ne pas inquiéter sa famille, a l’impression de n’avoir plus aucune prise sur sa vie : « Je suis là. Je ne peux pas reprendre la route vers l’Europe, je n’ai plus d’argent et je n’ai plus le courage de toute façon, c’est trop dangereux. Mais je ne peux pas rentrer dans mon pays non plus depuis le coup d’État. »