L’Europe dans le déni de la gravité de la crise énergétique
Ce n’est pas 10 mais 100 milliards d’euros supplémentaires que les Européens risquent de devoir payer en raison de la crise énergétique, s’alarment des spécialistes. Face à la flambée des prix du prix du gaz et de l’électricité , la Commission européenne pourtant botte en touche. Au risque de compromettre l’acceptation sociale d’une indispensable politique de transition écologique.
La lecture des articles est réservée aux abonné·es.
Se connecter
«Naturellement«Naturellement, l’Europe ne fera rien. » Si les termes sont plus diplomatiques et élégants, c’est bien le message qu’a passé Kadri Simson, commissaire européenne à l’énergie, le 6 octobre aux États membres affolés par la flambée des prix du gaz et de l’électricité. Alors que la Commission européenne doit présenter officiellement la semaine prochaine des propositions pour aider les pays à faire face à une crise énergétique historique, la commissaire européenne en a déjà annoncé les grandes lignes : il ne faut pas en attendre grand-chose, sinon rien.
Depuis plus de 18 ans, la mère d’Éric Ciotti occupe une place dans un hôpital de la vallée de la Vésubie pourtant réservé à des soins de courte durée. Conséquence : la prise en charge est entièrement assumée par la Sécurité sociale, avec au moins 500 000 euros d’économies à la clé pour la famille Ciotti. Le nouveau patron des Républicains n’a pas répondu à nos questions.
Crise des transports, état des lycées franciliens, tensions dans sa majorité : la présidente de la région Île-de-France vit une séquence politique difficile. Fragilisée par son score à la présidentielle, l’élue LR doit également gérer une relation conflictuelle avec ses partenaires, au premier rang desquels l’État.
Malgré un rapport d’inspection accablant sur l’avionneur Dassault mené par l’Agence française anticorruption, qui pointe cinq violations de la loi et des indices de corruption en Inde, l’agence n’a proposé aucune sanction et n’a pas alerté la justice.
par Yann Philippin
Retraites : la nouvelle réforme de Macron
— Analyse
En contrepartie du recul de l’âge de départ à la retraite, le gouvernement promet que les pensions minimales équivaudront à 85 % du Smic. Mais cette mesure ne vaudra que pour les carrières complètes, et ne devrait s’appliquer intégralement que pour très peu de personnes.
Actionnaires directs et indirects : Société pour l’Indépendance de Mediapart, Fonds pour une Presse Libre, Association pour le droit de savoir
Rédaction et administration : 127 avenue Ledru-Rollin, 75011 Paris
Courriel : contact@mediapart.fr
Téléphone : + 33 (0) 1 44 68 99 08
Propriétaire, éditeur, imprimeur : Société Editrice de Mediapart
Abonnement : pour toute information, question ou conseil, le service abonnés de Mediapart peut être contacté par courriel à l’adresse : serviceabonnement@mediapart.fr ou par courrier à l'adresse : Service abonnés Mediapart, 11 place Charles de Gaulle 86000 Poitiers. Vous pouvez également adresser vos courriers à Société Editrice de Mediapart, 127 avenue Ledru-Rollin, 75011 Paris.