Malgré les catastrophes, le lobbying du secteur minier dicte sa loi au Brésil
Après la rupture du barrage de Mariana en 2015 au Brésil, des projets de loi avaient été présentés pour renforcer la régulation. Mais les lobbyistes de l’industrie minière avaient bloqué ces textes. La catastrophe de Brumadinho, qui a causé la mort d’au moins 142 personnes, relance le débat. La présidence Bolsonaro devrait toutefois renforcer la toute-puissance de l’industrie.
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RioRio de Janeiro (Brésil), de notre correspondant.- À Brumadinho, les secours ne cherchent même plus de survivants. Deux semaines après la rupture du barrage le 25 janvier dans cette localité du Minas Gerais (sud-est du Brésil), l’espoir n’est plus permis : 142 corps ont été retrouvés, restent 194 disparus. Chaque jour, le bilan peut s’alourdir : certains corps retrouvés n’étaient pas sur la liste des disparus. Au drame humain s’ajoute la catastrophe écologique avec la contamination des rivières et des sols par des métaux toxiques.