Afrique(s) Analyse

Au Congo-RDC, les guerres noircissent le bilan de Kabila

Le président congolais a désigné un dauphin pour représenter son parti à la présidentielle qui devrait se tenir en décembre. Depuis son accession à la tête de l’État en 2001, les conflits armés n’ont jamais cessé dans ce pays d’Afrique centrale.

Justine Brabant

Le président congolais aura laissé planer le suspense jusqu'au bout. À quelques heures seulement de l'expiration du délai pour présenter sa candidature à la prochaine élection présidentielle, qui devrait se tenir le 23 décembre, Joseph Kabila a fait savoir qu'il ne serait pas candidat à sa succession. Au pouvoir depuis 2001, Kabila a désigné comme « dauphin » l'un de ses fidèles, Emmanuel Ramazani Shadary. Cet ancien ministre de l'intérieur, considéré comme l'un des « faucons » – tenant d'une ligne dure – du régime, était devenu en décembre secrétaire permanent du principal parti de la majorité présidentielle (le Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie – PPRD).

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