«Si les abeilles venaient à disparaître, l’humanité n’aurait plus que quatre ans devant elle»
Avec la célèbre formule E=mc², cette phrase d’Einstein sur les abeilles est celle qui lui est le plus associée et qui réapparaît dès que la question de la surmortalité des abeilles revient dans le débat public. Mais il n’existe pas la moindre trace d’une telle prise de position de la part du physicien, un peu vite bombardé défenseur de la biodiversité.
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IlIl ne fait pas bon être une abeille. Régulièrement pointée par les scientifiques et les apiculteurs, la surmortalité qui touche une bonne partie des 20 000 espèces recensées est bien réelle. Changements climatiques, impact des pesticides, maladies parasitaires ou virales… Les explications diffèrent et s’ajoutent, les études se multiplient depuis une trentaine d’années pour affiner données et conclusions, mais personne ne conteste plus la réalité globale du phénomène.