Défense et diplomatie

Ce « 14 juillet africain » dont Nicolas Sarkozy se serait bien passé

Fêter les 50 ans des décolonisations africaines, le 14 juillet à Paris? En Afrique francophone, le projet de l'Elysée provoque de violents remous. Le chef d'Etat ivoirien Laurent Gbagbo boycotte cette célébration.

Ludovic Lamant

Le 14 juillet africain de Nicolas Sarkozy s'annonce périlleux. A l'origine, une idée de l'Elysée: célébrer, en même temps que la fête nationale, le cinquantenaire des indépendances des 14 anciennes colonies françaises d'Afrique. Mardi 13, le président invitera à déjeuner les chefs d'Etat africains censés faire le déplacement à Paris pour un «sommet familial». Et le lendemain, des militaires des ex-colonies ouvriront le défilé sur les Champs-Elysées (à raison de 38 soldats par pays). Dans la tribune officielle, des anciens combattants seront présents. Ce défilé doit exprimer «la reconnaissance de la France et de l'Europe aux centaines de milliers de soldats africains qui ont participé à la Première et à la Seconde Guerre mondiale», expliquait Jacques Toubon, secrétaire général du cinquantenaire des indépendances, en avril dernier.

Réservé aux abonné·es

Se connecter

La lecture des articles est réservée aux abonné·es

Se connecter