Inondations en Asie : pourquoi ces catastrophes sont peu naturelles
Crues, glissements de terrain, coulées de boue : le bilan des morts des inondations provoquées par les typhons et la mousson qui sévissent partout en Asie ne cesse de s’alourdir. Les populations les plus précaires sont les plus durement touchées.
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KhanunKhanun, un typhon que la Chine craignait, s’est considérablement affaibli dans la nuit du 11 au 12 août. Mais, dans le nord et le nord-est du pays, les précipitations qu’il a provoquées ont fait des dégâts, alors que ces provinces ont déjà été durement frappées par des tempêtes qui se sont abattues entre le 29 juillet et le 4 août. Jusqu’au vendredi 11 août, des crues, glissements de terrain et coulées de boue provoqués par le typhon Doksuri ont entraîné la mort d’au moins 76 personnes (33 dans les banlieues de Pékin, 14 dans la province du Jilin et 29 dans la province du Hebei).