Iran : la répression frappe les régions les plus discriminées 

Environ 80 morts en une seule journée à Zahedan, la capitale du Baluchistan. Répression phénoménale à Sanandaj, la grande ville kurde. Pour casser la révolte, qui vient de toucher le secteur pétrolier, le régime fait croire qu’elle risque de disloquer l’Iran. 

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État de siège à Sanandaj, la grande ville kurde du nord de l’Iran, où des renforts de forces spéciales sont arrivés dans la nuit de lundi à mardi. Massacre à Zahedan, la lointaine capitale du Sistan-Baluchistan dans le sud-est du pays, où les forces de sécurité ont tué dernièrement des dizaines de fidèles sunnites à la sortie de la grande mosquée de la ville. Discriminées politiquement, économiquement et socialement depuis le début de la République islamique, il y a plus de 40 ans, du fait que leurs populations appartiennent à des ethnies non perses, ces deux villes en révolte sont victimes d’une répression encore beaucoup plus féroce que dans le reste de l’Iran.

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