Et pendant ce temps, Obama soigne la crise par la relance
Le président des Etats-Unis a présenté son projet de budget pour 2013. Même s'il n'a aucune chance d'être adopté en l'état, il balise le programme pour un second mandat où la réduction des déficits n'est pas la priorité. Et voilà même que Clint Eastwood s'en mêle...
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QuiQui a dit, lundi 13 février 2012 : « Nous ne pouvons pas retrouver le chemin de la croissance par des coupes budgétaires. Le temps de l’austérité n’est pas pour maintenant » ? Un manifestant grec ? Jean-Luc Mélenchon ? Les économistes atterrés ? Eh bien non, il s’agissait du président des Etats-Unis, le même que celui qui a vu le triple A de son pays abaissé par les agences de notation au mois d’août dernier. Ces remarques, Barack Obama, les a prononcées à l’occasion de la présentation de son budget 2013, un document qui fait la part belle aux dépenses de relance de l’économie et aux hausses d’impôts pour les plus riches. Un lourd contraste par rapport à la politique actuellement prônée en Europe par le duo Sarkozy-Merkel.