Proche et Moyen-Orient Analyse

Attaque iranienne sur Israël : une vengeance soigneusement calibrée

Considérant devoir sauver la face après l’attaque de son consulat à Damas, le 1er avril, la République islamique d’Iran a mené ses frappes sur Israël en cherchant à éviter un embrasement régional. L’événement est cependant historique et un cap a été franchi : la guerre de l’ombre pourrait devenir une guerre ouverte. 

Jean-Pierre Perrin

Avec l’opération « Promesse honnête », Téhéran s’est vengé. Le Guide suprême iranien, l’ayatollah Ali Khamenei, l’a lui-même ouvertement reconnu. Dans les minutes qui ont suivi le début de l’attaque, samedi soir, de l’Iran contre Israël, il a ainsi réitéré sur son compte X la menace qu’il avait lancée quelques jours auparavant : « Le régime diabolique va être puni. » Mais c’est une vengeance soigneusement calibrée, stratégiquement calculée pour éviter une réelle escalade régionale, et non pas destinée à infliger des dommages sérieux à l’État hébreu.

Réservé aux abonné·es

Se connecter

La lecture des articles est réservée aux abonné·es

Se connecter