Il y a dix mois, Barack Obama avait commis une bévue de débutant : brandir une menace qu’il n’avait pas l’intention d’exécuter. En août 2012, il avait averti le régime syrien de Bachar al-Assad de ne pas franchir la « ligne rouge » de l’utilisation des armes chimiques contre la rébellion s’il ne voulait pas voir les États-Unis intervenir contre lui. Or, depuis quelques mois, le faisceau de preuves concernant l’utilisation d’armes chimiques par les forces loyales s’est affiné et, depuis trois semaines, grâce à l’analyse d’échantillons ramenés par deux journalistes du Monde, il est devenu une évidence.
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