Présentée par son promoteur, Donald Trump, comme une « énorme percée » et un « accord de paix historique », la « normalisation » des relations entre les Émirats arabes unis et Israël, annoncée le 13 août par la Maison Blanche, est surtout une spectaculaire opération de communication. C’est-à-dire une arnaque. Dont les Palestiniens et leur cause sont, une fois encore, les principales victimes. Contrairement à ce que suggèrent les propos et le ton du président américain, toujours aussi clairvoyant et modeste lorsqu’il présente ses initiatives « diplomatiques » au Moyen-Orient, cet « accord » n’a rien de comparable avec le traité de paix israélo-égyptien conclu en 1978 à Camp David puis signé en 1979 à Washington, ni avec le traité de paix israélo-jordanien signé en 1994 à Wadi Araba.
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