« Emploi fictif » ou « roi fainéant », les critiques pleuvent contre l'eurodéputé Jean-Luc Mélenchon, accusé d'avoir déserté l'hémicycle. Au-delà des statistiques, quelles marges de manœuvre y a-t-il pour les formations minoritaires ? Le patron du Front de gauche a accepté de répondre, point par point.
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LeLe débat se déroule le 22 mai à Strasbourg, dans l'hémicycle du parlement européen. Les députés discutent de l'ouverture à venir des négociations de libre-échange entre l'UE et les États-Unis. À l'époque, la bataille sur l'« exception culturelle » fait rage, et les élus français montent au créneau, pour tenter d'infléchir la position du parlement. Henri Weber (PS), Yannick Jadot (EELV) ou Arnaud Danjean (UMP) prennent tour à tour la parole. Dans la salle, siège 373, Jean-Luc Mélenchon suit avec attention les échanges. Il connaît le dossier, alerte depuis des années sur les risques du « grand marché transatlantique », et ne manque pas, depuis le début de l'année, d'y faire mention dans chaque entretien qu'il donne à la presse française. Mais le patron du parti de gauche ne prend pas la parole à Strasbourg. Ce jour-là, il préfère “tweeter” en silence une série de messages, en direct de la plénière de Strasbourg :